LA VÉRITÉ JE TE LA RACONTE !

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Les affaires et l’argent

La religion

Dieu

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Raconter les histoires du Sentier par écrit sans les mains et sans accent, c’était a priori un défi à la nature pied-noir et au bon sens méditerranéen. Une atteinte à la liberté d’expression. Un crime lèse-tchatche. Seulement voilà : les meilleures histoires qui allaient bon train parmi les livreurs entre la rue d’Aboukir et la rue du Caire, les blagues qui faisaient vibrer les planches de Deauville, celles qui sonnaient plus fort que les jackpots du casino de Juan-les-Pins ont pris une autre dimension avec le succès du film La Vérité si je mens ! Elles ont franchi la frontière du Sentier pour rencontrer un public aussi large que mélangé.
Car le film réussit un mariage mixte entre Juifs et pathos, Tunisiens et Algériens, Algérois et Oranais, et réconcilie même la Goulette et la Marsa.
Il était temps que le reste du monde cesse de se sentir exclu, et que, une fois passées les quatre vingt dix minutes du film, son bonheur ne s’arrête pas.
Qui pourra dire, après avoir lu ces centaines d’histoires réunies « live » sur le terrain ( et livrées gratuitement sur le ouaib) que l’humour du Sentier n’est pas aussi universel que généreux ?